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 CHAPITRE PREMIER [Contexte de Base].

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AuteurMessage
Psyché Morbide
Compte Anonyme
Psyché Morbide

Messages : 150
Humeur : Macabre.

CHAPITRE PREMIER [Contexte de Base]. _
MessageSujet: CHAPITRE PREMIER [Contexte de Base].   CHAPITRE PREMIER [Contexte de Base]. Icon_minitimeMar 16 Juin - 4:23

CHAPITRE PREMIER [Contexte de Base]. Deco410
Christopher Shy@


CHAPITRE PREMIER.



Citation :
C'était le mois des Cendres... Sous les cieux métalliques, le rire des zouaves était larmoyant, étrangement sourd, et les orangeries dépeintes en morosité insomniaques, conclusion de délires psychopathiques, d'un écrasement des âmes tel qu'elles mourraient d'étouffement et de trop de cadavérisme... Eux qui ne rêvaient que de voir la mer, ils finissaient dévorés par de grands oiseaux charognards, des squelettes animés aux attirances mielleuses et leurs coeurs en pâture nourrissaient les prédateurs trop faméliques. C'était un carnage, la Cité se trouvait noyée de ses propres effluves rouges et les rues même, désormais impraticables, croupissaient dans la couleur du sang ; et c'est ce goût amer aux lévres, qu'elle débuta sa déchéance, sa lente agonie, qu'elle s'insurgea avec déraison, de l'ivresse des tueurs, l'impitoyabilité des aigles, lorsqu'ils errent la poitrine creuse, qu'ils s'aveuglent de leurs désirs, au prix du massacre - c'était devenu comme un jeu morbide, le jeu des morts, où le dernier vivant pourrait régner sur ce qu'il resterait des lieux, sur des ruines, des vestiges, des souvenirs, et sur de la poussiére... Il serait seul au monde. Qu'importe celui qui serait couronné : c'était une couronne d'épines, une solitude immortelle, ce jeu n'était qu'un long suicide, collectif, et la Cité, maintenant, dépendait de ces joueurs. Elle s'abreuve de leurs coeurs, de tous les coeurs fraichement attrapés, ramenés jusqu'à elle, elle survit parce qu'elle a peur, elle a terriblement peur! De ce qu'il adviendra, lorsqu'il ne restera plus qu'elle et que l'Ange-roi, lorsqu'elle pourra mourrir d'indifférence, qu'elle ne sera plus qu'un tas de pierre et de béton, figée, oubliée, quand le dernier des Anges périra - de suicide, de trop d'amertume, parce qu'il n'aura plus rien d'autre contre quoi se briser... C'était un mois de Cendres. Un sinistre, étouffant Carnaval, ils étaient maquillés de sang, habillés de chair, ils mourraient de la même faim dévorante, leurs poitrines creuses et entraînés à tuer, avides de tuer, des Anges disloqués en assassins, des Princes, magnifiques, rougis d'écarlate...
La Cité était une machine de Mort.


L'Automne était rouge, et irrespirable. Un poison qui venait jusqu'à parasiter les corps et les âmes, incrusté si profondément dans chaque pore de ce monde qu'il en était devenu le nouvel oxygéne.
La vie était un long dégradement progressif ; la chair se ronge, les mentaux, malades, deviennent fous et agissent, chaque fois, aux extrêmes. Le Coeur battant s'essoufle, la Cité-reine métamorphosée en cadavre. La vie s'éteint, dans ses grands yeux de métal : l'Asile des Pleureurs, le vent ne poussant seulement plus que des plaintes désespérées et pleurant toutes les larmes du Ciel.
Les Anges sont Charognards, les Humains sont écorchés. Tu ne penses qu'à cela : l'Apocalypse, imminente, que quelques derniers morts renient toujours, et ta Psychée. Je suis ton âme, et tu n'auras de cesse de me chercher ; aux derniers bals tristes, les amants sans avenir embrassés à leur lévres froides. Ton obsession, je suis ton obsession. Avant de mourir, tu voudras sauver le monde ou accomplir ce que tu voulais accomplir avant de disparaître. Dans chaque cas, tu auras besoin de moi, - indiscutablement.
Les restes humains, les Ecorchés. Corps d'humains, écorchures Physiques et/ou Psychiques ; ils sont sensibles au Mal environnant et se contaminent d'air. Ils meurent lentement des séquelles de ce poison, s'entêtent à de derniers accomplissements et à leur simple survie. Proie des Anges desquels, devenus nécrophages, ils constituent le mêt le plus disputé et le plus précieux.

Possibilités, parmi eux :
Citation :
+ La Chasseresse (Ou Chasseur); Son unique but est l'élimination des Anges. N'obéissant à aucun dogmes, elle est mue par la seule motivation de tuer. Elle a ses ordres la Chasse Volante. C'est une guerriére redoutable, extrêmement vive, et douée, archére, lame, et féroce. Alliée de Choix contre les Anges. Sadisme, ou autres raisons à définir (vengeance, par exemple). Laisse libre cours à tous ses désirs.
+ Le Satyre ou l'Oiseau de Malheur; Le Joueur sera sur certaines choses concernant le Scénario, sur l'Avenir, le Présent et le Passé. Il revêt l'apparence de son choix (Pleureur Masqué, par exemple, petite fille, oiseau à tête humaine...) Il pressent ce qu'il va arriver et se laisse porter par le courant de l'histoire, soumis, prévenant. Il pourra montrer plus de hargne et prévenir les Dirigeants, user ses forces pour se battre contre cette conclusion et vouloir à tout prix la changer.
+ l'Hiérophante; détient une connaissance trés, trés ancienne et trés compléte. Sorte de sage unique, qui pourra prendre à son service un apprenti ou accompagner des quêtes, conseiller d'autres Personnages. Le Sage, le Passé. Recherche perpétuelle du Sethlem : l'Origine du Mal. Egalement thaumaturge, démonologue.
+ Les Dirigeants; Dans ce Rêve, il s'agit des Rois ou Nobles désormais déchus et ne régnant plus que sur des Ruines. Je vous attribuerais vos Royaumes selon vos envies.
+ Les Infants Immortels ou Princes Immortels ou Demi-Dieux; Androgynes, esclavagistes et Prophétes. Obtiennent la Soumission des Anges. Restent mystérieux et inaccessibles. [Trés bon niveau d'écriture exigé, au même titre que les rôles Immortels.]

La Contamination des Ecorchés se fait obligatoirement. Elle consiste en différents troubles, effets, qui apparaîtront avec le temps et exalteront certains de vos sens au prix d'une partie de vous-même. Certains ne seront même utilisables qu'une unique fois, et vous feront ensuite perdre la vie.
Ces troubles s'accompagnent de désagrégements physiques.

Citation :
- Les Instincts Vampires : Tentation du Sang, libre cours aux Désirs, aux Passions Intérieures, à la Sexualité, à l'Appétit, à la Violence. Besoin de tuer pour s'élever, rester en vie. Perversité, Besoins charnels.
- Douleur Exacerbée : Le Joueur ressent toutes les douleurs du monde. Souffrance pleine, insupportable. Effet qui pousse aux limites du Suicide, Etat de Dépression, douleur profonde. Cherchera la Mort.
- Mort Interlocutrice : En mourrant, le Joueur entraîne la Mort de son assassin.
- Perception Accrue des Sons.
- Perception des Auras, des Images, d'images, personnages qui n'existent pas/plus, ou de corps invisibles (Entités) : le Personnage est confronté au non-visible et au passé.
- Intervention des Rêves : le Personnage peut se montrer en rêve à quelqu'un, regarder ceux des autres et vivre ceux des autres. Peut subir réellement les dangers de ses rêves, intervenir dans ces rêves, mourrir dans ces rêves.
- Guérison : le Personnage altére sa propre énergie, santé au profit d'une autre. Peut faire refleurir des arbres, ressuciter les plantes (à petite dose). (A sa mort, le Guérisseur par exemple, délivre son corps de toute énergie : il peut faire revivre des êtres morts ou blessés autour de lui. Par exemple, l'arbre sous lequel il meurt se met à refleurir...)
- Démultiplication : le Personnage peut se démultiplier en un nombre défini de petits animaux (oiseaux, insectes,...) mais devient plus vulnérable car éparpillé et moins réfléchi.


Les Anges nécrophages. Un jour, la Cité étendit jusqu'aux cieux ses immenses bras dévorateurs et dressa sur leur passage des géantes de métal, affamées d'Anges et de tueries. Les ailes déchirées, ils furent contraints à perdre leur Perfection et se mirent à exister : ils se vengérent et vendirent la ville au Chaos. Ils devinrent charognards et se nourrirent de cadavres, ils devinrent sans pitié et coagulérent toute leur amertume en violence. Beautés fanées, parfois coupées de leur aile, sans sexe, à la sagesse dégradée et devenue essentiellement impulsive, meurtriére.

Citation :
Cette chute signifiaient pour eux la pire des humiliations ; il s'agissait de la preuve irréfutable de leur échec, car ils perdaient leur sacralité et leur spiritualité grandiose, leur place auprés des Immortels, dieux des Antimondes. Ils étaient maintenant au plus proche des races Mortelles : afin de survivre, certains d'entre eux, au comble du désespoir, se mirent à les chasser. Ils se nourrirent, pour espérer recouvrer un jour l'ensemble de leur force originelle, de chair humaine et de chair morte, burent le sang de leur meurtre et s'éclamérent que c'était une vengeance, et une punition des races Mortelles pour avoir oser toucher aux Cieux.
D'autres, parmi les anges déchus, préférérent l'exil aux chasses abominables. Ils s'enfermérent au sommet de tours inaccessibles ou au fond de caveaux oubliés, et s'endormirent dans une peau de marbre pour garder ce qu'il leur restait encore de pureté ; ceux d'entre eux qui furent réveillés connurent le remord et se mirent à haïr leur propre race, et beaucoup mourraient de chagrin. Des Mortels, désireux de mettre fin au carnage, se mirent à chercher les anges de pierre, et à vouloir exterminer tous les oiseaux immortels tombés des Paradis Introuvables jusqu'en cet Enfer meublé d'acier et de perversion.


Les Anges réagissent différamment aux changements de l'atmosphére : les troubles apparaissent essentiellement au niveau pyshologique (poussée violentes des désirs intérieurs et contraire à leur nature originelle : désir charnel, de mort et/ou d'amour ; désir de grandeur, de la puissance des Immortels ; haine intarissable envers les autres et/ou envers eux-mêmes, appétit insatiable). Ils apprennent les émotions et sensations humaines, de froid, de peur, de tendresse.
C'est une race mystérieuse et belle, presque parfaite. Désormais vulnérables, ils peuvent connaître la douleur et les mutilations ; cependant leur immortalité, même compromise, leur permet d'accumuler un certain nombres de blessures. Ils n'ont besoin que d'un coeur et de leur tête pour vivre, même à un stade avancé de défiguration et d'handicap.

Ils décident de leur rôle, et de leur intrigue ; il peut s'agir d'une race de Lucifers, prétendant pouvoir remplacer la race Immortelle et cherchant leur mort, ou l'asservissement du monde ; il peut s'agir d'assassins, affamés de chair humaine, leur violence exacerbée par la famine et la soif impatiente de sang ; possibilité d'y mêler toutes sortes de sadismes, d'histoires d'amour, possibles ou impossibles, mais insolites, salvatrices ou non, de recherche de quelqu'un, quelque chose, de formes d'esclavages, d'autodestructions, de suicides ou de remords, vis-à-vis d'eux-mêmes et de leur nouvelle, et cruelle, forme d'existence.


Dernière édition par Psychée Morbide le Ven 3 Juil - 2:51, édité 18 fois
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Psyché Morbide
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Humeur : Macabre.

CHAPITRE PREMIER [Contexte de Base]. _
MessageSujet: Re: CHAPITRE PREMIER [Contexte de Base].   CHAPITRE PREMIER [Contexte de Base]. Icon_minitimeMar 16 Juin - 4:32

Citation :
Mon nom est Fleur du Mal. Immortelle, Anthropophage, Amoureuse. Une Psychée, fleur enterrée de ton Âme, nourrie de Sinistres; Vampire personnel, (Psychique). Sensuel. Morbide et lointaine - si lointaine, qu'Insoupçonnée. L'Androgyne au souffle immortel et celle qui, d'une pensée, éveille les Abîmes Cauchemardesques. Tes Gouffres Intérieurs sont mes Empires, tes Monstres mes Princes. Tu n'as qu'à me suivre, si tu veux savoir; jusque dans les Pures Matiéres de l'Existence. Les Mondes qu'en Toi tu n'avais jamais exploré.
Tu n'as qu'à te blottir contre moi, et plonger dans mes yeux. Ta mort sera rapide, indolore - Exaltante. Une noyade, dans le liquide de mes Yeux, dans ce bain d'Horreurs et de Magnificiences. A toutes les émotions vivantes. Mort, tu vivras plus intensément que jamais. Là où tout n'est qu'Immatérialité. Un Monde de Pensées, d'Impossible, d'Invisible - de Vrai. Une Autopsie à Coeur Ouvert. Chaque fois, je te retrouverai. Tu n'as qu'à me suivre. Tu n'as qu'à t'offrir. Je serai ton Esprit. Une pétale, noire, assoupie sur ta tombe.
Je serai une caresse, quelques secondes d'une de tes vies. Ta meurtriére, ta drogue, ton poison. Ton amante. Un Mal obsessionnel, illimité. L'Amour dans le Vice, le Démon, dans ton corps d'Ange.
Je te montrerai ce que tu ne t'es jamais soupçonné être. Des beautés immuables; Impardonnables, mais transcendantes. Je serai tienne.
Sur mes lévres, tu n'as qu'à déposer ta Promesse. Un baiser suffira. Je te tuerai avec Tendresse, sans même que tu t'en aperçoives.

Les Immortels constituent une race à part et mystérieuse, une race insaisissable de dieux et de séducteurs magnifiques. Ce sont les Créateurs, ceux qui s'immicent, et existent en chacun de vous, vous fascinent et vous attirent.
Je suis d'eux. Vôtre place à mes côtés ne sera faite qu'en cas d'exception et nécessitera ma confiance absolue.


. . . . . . . . . . . . .


Tu es invité, maintenant, à entamer ton enterrement en me décrivant ton cadavre, et en te liant à moi.
Le Croque-Mort opére ici.
Bienvenue sur les planches du Théâtre Mortel.
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CHAPITRE PREMIER [Contexte de Base].

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