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 LIBRE SUICIDE. [Mise en Ambiance/Lecture Facultative, mais Conseillée]

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AuteurMessage
Psyché Morbide
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Psyché Morbide

Messages : 150
Humeur : Macabre.

LIBRE SUICIDE. [Mise en Ambiance/Lecture Facultative, mais Conseillée] _
MessageSujet: LIBRE SUICIDE. [Mise en Ambiance/Lecture Facultative, mais Conseillée]   LIBRE SUICIDE. [Mise en Ambiance/Lecture Facultative, mais Conseillée] Icon_minitimeDim 28 Juin - 1:00

LIBRE SUICIDE. [Mise en Ambiance/Lecture Facultative, mais Conseillée] Deco210


Le Principe de nôtre Jeu sera simple : Tu m'offres ta Mort et ton Âme, ton Corps et ta Vie,
Je t'offre une Possibilité sans aucune limite. Tu meurs, et je t'ouvre les yeux, de l'Autre Côté des Miroirs,
t'offre à contempler le plus véritable de tes Reflets ; à savoir ce que tu es. L'horreur et l'extase,
L'Existence dénudée de sa peau, une Chair à son état pur et brut, rougie à vif. Une Inimagination,
Une vie à son stade le plus Cruel et le plus Fascinant.

-

La question est : Veux-tu mourir? Penses-tu devoir être effrayé? Tu pensera peut-être ne jamais revenir.
La vie semble toujours si précieuse, mais l'interrogation n'est pas là. Certes, ta vie est précieuse.
Mais ta vie est reproductible. Ta vie se transmet toujours, ailleurs, et respecte les cycles immuables :
A chaque mort, elle renait. Ailleurs, autrement, sous d'autres formes.
L'important n'est pas de faire perdurer chacune de ces formes, l'important est la façon dont on exploite le temps imparti par chacune de ces formes.
Tu ne dois pas avoir peur, puisque toi aussi, d'une certaine maniére, tu es immortel ; Tu es recyclable.
Tu n'as pas besoin de corps fixe, pour entreprendre ce voyage, tu n'as besoin que de ton âme.
De rien d'autre ; Pas de bagage matériel. Ton esprit seul : Quelques souvenirs, tes Mondes Intérieurs, tes Inconsciences, tes Cauchemars et Obssessions. - Le Corps n'est qu'un détail.
Tu as besoin d'amour, de haine, de sentiments et d'exacerbation. Puis, tu revivras.
Tu n'as qu'à fermer les yeux, caresser la surface, glacée, d'un miroir.

Avant la mort, sans broncher, obsédé seulement par l'image de ce qui pourrait être un ange : un être à peine adulte, presque transparent, un astre sans sexe et sans odeur, à la beauté pure et surnaturelle. Que tu ne peux pas ne pas aimer ; il s'agit sûrement d'un dieu. Aux traits étrangement humains, malgré cela intouchable, comme endormi, ou en tout cas imperturbable.
C'est ici, sous l'eau trouble d'un bain, dans une chute interminable, devant l'éclair réfléchissant d'une lame ou sur l'apesanteur des drogues, que tu passera de l'Autre Côté des Miroirs. Là où vivent les véritables Reflets. La Psychée comme seul guide, Psychée aux milles apparences, à l'irrésistible séduction. Un baiser pour échanger ton coeur, ton sang pour mariage.

-

Ce sera exactement comme lorsque tu te forces à rester éveillé, malgré ton corps qui s'endort et le brouillard chancelant de tes yeux, exactement comme des paupiéres mi-closes et dévorées de sommeil, de fatigue, d'un néant où tu te conduis en aveugle : à tâtons, chercher la lumiére, les pieds nus sur un carrelage froid, et sale.
Ce sera sans douleur. L'effet d'une drogue, d'un moment d'intermédiaire en demi-conscience où l'estompage devient doucement jouissif, planant, où les existences palpables ne sont plus que secondaires : un maelström, méandreux, de visages, de couleurs, d'objets et de sons, un lointain brouhaha, noyés aux astres artificiels, noyés dans une nuit de lunes et d'animation.
L'effet d'une drogue : tu ne t'en passera plus. Tu cherchera à revenir, à refaire surface et à revivre. A chercher autre chose, le même ou le supérieur, les ailleurs, les paradis ; inexistants, les paradis terrestres et les frontiéres, jusqu'aux autres mondes. Tu cherchera, à l'aveuglette, caressant, frappant les murs, t'y rognant les doigts et t'en arrachant la peau, et obsessionnellement : les autres mondes, les univers. Les anges, les immortels. Chaque fois, où que tu renaisses ensuite. Le sang est un éclair rouge, un maquillage, une parure ; un chantage et un appat, un nectar et un poison.
Trônant sur les Races endormies et putrides, des Poupées vivantes du Vide ; imperturbables poupées, déifiques et maladives, des éternels et nécrophages aux corps insaisissables et aux murmures d'atmosphére. Les Rêves, le soir, t'égorgeant dans les ténébres et s'étouffant dans tes draps, pour mieux t'étrangler - avec lenteur, méticulosité, avec l'extase et la technique, la perfection sadique des tueurs passionnés et - morbides.
Morbides. Une Psychée, glissée dans le noir, drapée d'insoupçon et te déchirant les lévres d'un baiser ; tu auras besoin de mourrir. Tu devras mourrir pour entrer, lui offrir ton coeur en présent ou te l'arracher toi-même, te perdre de la maniére de ton choix.
Tu n'auras qu'à t'endormir, un jour, sans suspicion, te blottir, une nuit, contre elle, et seulement accepter qu'elle t'embrasse. Ce sera un mariage et simultanément, un piége. Une toile désormais sans fin, des pages noires sans nombres où les Insaisissables décriront leur lassitude.
L'autre côté du miroir est une vastitude aux imaginations sans morales, horribles et magnifiques, le majestueux paradis privé des Prophétes et Egarés, la copie contrastée du Tangible : Appelles ça les Abîmes, le Paradis Rouge, ou les Antimondes.
Tu ne te rendra même pas compte de ta mort.

Une fiévre douloureuse, et incurable. Un mal enchaîné au fond de l'Âme, l'Agonie alchimisée au Mal et au Délire. Quelque part, ici, existent des Immondices de chair et d'os. Un monde de Purulence et d'Exhalaisons empoisonnées, lorsque, soudain, les Cauchemars ne s'arrêtent plus. Les Anges s'y brûlent les ailes, l'Humanité, malade, y meurt. Lentement.
C'est le Miroir, c'est un Reflet, derriére tes Pupilles, sans déguisements ni atours. Un Reflet Nu, si vrai, si troublant, qu'en acceptant de le voir - tu acceptes d'y croire.
C'est un chemin ouvert vers tes plus Profondes entrailles. Vers tes méandres inconscientes, tes Monstres enfouis, ce qu'en toi tu ne soupçonnes pas d'Horrible et de Dégoûtant. En t'y penchant, tu risques de tomber. De te noyer - d'y mourir, métamorphosé, de changer toutes tes perceptions.
Le Miroir fait vaciller les Certitudes. Le Miroir transperce les Apparences. Il te montre l'Intérieur. Et les Routes jusqu'aux Enfers. Ici, ni Bons, ni Méchants. Ici, le Mal. A l'état pur, de Parasite ou d'Ordonnateur, Séducteur et Vampire.
Traverses-le, et ton Existence bascule.

-

CONSENTIR A (ME) VENDRE TON AME.
Tu es Seul, tu entres dans ton Tombeau. Marié à la Mort et sur le point de toucher, paradoxalement - au sens même de l'Existence.
N'aies crainte. Entre mes bras, contre mes lévres, tu ne risqueras rien de pire. Je prendrais, toujours, soin de ton Coeur. Et j'ai tellement - tellement besoin de Toi...
Regardes-moi, dans tes yeux. Et regardes-toi, dans mes yeux. Ton Reflet s'en va retrouver ton Âme.
Mon nom est Fleur du Mal.

Il n'y a aucune régle dans ces Cauchemars. L'Histoire se déroule, l'Histoire s'écrit. Incontrôlablement, imperturbablement. Inspirée de tout, incompréhensible maelstrom. Un tourbillon d'images. D'impossible.
Préviens-toi, tu auras peur, parfois peut-être. Tu seras horrifié. Emerveillé. Les Démons, les merveilles. Tu pourras mourrir, et renaître.
Nous n'avons qu'à nous laisser faire. Nous laisser porter. Tranquillement, vers la démence.
Laisses-toi faire, bel ange humain...
Laisses-moi glisser mes doigts sur ta peau. Jusque sous ta chair, là où bat ton Coeur.
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